Et cetera
Lorsqu'il ne me reste plus bien à dire, je le dis ici.
2009-07-03 - 15:20:11
Call TV et TQS
Depuis quelque temps, Télévision Quatre Saisons offre un jeu télévisé nouveau genre: Call TV. Le principe est assez simple: une jolie animatrice nous encourage à appeler pour résoudre un jeu qui est affiché à côté d'elle, à l'écran. Le public peut appeler une ligne 1-900 ou envoyer un message texte via leur cellulaire pour avoir la chance de participer au jeu. Étrangement, Call Tv est diffusée à partir de Vienne, en Autriche. Et oui, les animatrices sont des Québécoises.
Les prix sont relativement intéressants, surtout que les jeux sont assez simples. Au début, le prix est de 100$, mais tout au cours de l'émission, celui-ci augmente et peut parfois dépasser 1000$.
Les questions sont d'une difficulté variable: trouver un nom d'auto dans une grille de lettres, deviner un nom de série télévisée, remettre les lettres d'un mot dans l'ordre, etc.
Difficile de résister à une telle proposition. Les jeux sont très souvent d'apparences simples et les montants offerts sont assez intéressants. Mais le concept est-il tout à fait honnête? À vous d'en juger en lisant les lignes qui suivent...
Le premier soir où je me suis sérieusement attardé à comprendre cette émission, il fallait trouver le nom d'une série télévisée. Jusqu'à 14 espaces étaient offerts sur une grille, signifiant qu'il pouvait y avoir 14 bonnes réponses. Le jeu a commencé avec un prix de 100$ et a graduellement augmenté alors que les premiers participants ont deviné des noms tels que: CSI, Dr. House et autres émissions du genre. Arrive alors un long délai au cours duquel bien des gens tentent leur chance, mais personne ne gagne.
Curieux d'essayer, ma copine et moi appelons la ligne 1-900 (presque toujours engagée). Finalement, nous avons la ligne et un message nous dit que nous n'avons pas été sélectionnés. Rien de surprenant, j'imagine facilement que plusieurs personnes appellent et qu'une seule est choisie pour une période d'une ou deux minutes. J'essaie aussi d'envoyer un message via mon cellulaire. Même réponse: je n'ai pas été sélectionné. Peu de temps après, quelqu'un appelle avec notre réponse (Chère Betty) et se fait dire que ce n'est pas un bon choix. À bien y penser, ça pourrait être n'importe quoi. Peu de temps après, un participant remporte 800$ ou 900$ avec comme réponse Les Simpsons.
Call-TV se termine environ 20 minutes plus tard. Le prix est rendu à 1400$ et il reste environ 8 réponses au tableau. L'animatrice annonce alors les séries qui n'ont pas été trouvées : La famille Plouffe, Arthur (la série pour enfants) et autres trucs quasi introuvables du genre. C'est à ce point que je commence à saisir à quel point cette émission est bâtie pour rapporter de l'argent au producteur. Je croyais bien que les sous se faisaient avec une grande quantité d'appels, mais je ne me doutais pas que les jeux étaient bâtis à ce point pour faire perdre les participants. On se serait cru à La Ronde...
Quelques soirs plus tard, je décide de tenter ma chance de nouveau. Il y a un mot de neuf lettres qui est dans le désordre. Le premier mot est Hollywood. Assez simple à résoudre. Le second est légèrement plus difficile: autoroute. Le public réussit à trouver les bonnes réponses assez rapidement. Arrive alors le troisième mot de la soirée. Je cherche un peu et je constate alors que la réponse est ascenseur. Je décide de tenter ma chance de nouveau...
Call TV affiche un message que les gens qui appellent doivent tomber sur la bonne "ligne". Celles-ci sont affichées à l'écran: 8, 16, 24, etc. Personne n'appelle. J'attends un peu, car personne n'a la bonne réponse. L'animatrice semble presque impatiente. Pas un seul appel. Le montant augmente et le nombre de "lignes" disponibles aussi. La liste change graduellement est devient:
6, 12, 18, 24, 30, 36, 42, 48, 54, 60, 66, 72, 78, 84
Enfin, j'en saute, mais il y en a 18.
Pendant ce temps, j'envoie un message texte via mon cellulaire. La réponse est rapide: je n'ai pas été sélectionné car j'ai eu la ligne 33. J'en envoie un autre, ligne 25, un autre, ligne 13, et ainsi de suite. Rendu au 10e message, je crois comprendre l'astuce.
Comprenez, ceci n'est pas une plainte de ma part. Je ne me suis pas "fait avoir" (sauf pour les premiers 10$, peut-être). J'ai décidé d'enquêter. Au total, plus de 60 messages envoyés avec mon cellulaire (donc, 60$ de dépensé), voici une liste partielle des réponses reçues:
79, 67, 11, 53, 37, 37, 85, 59, 13, 13, 53, 73, 29, 19, 19, 13, 7, 31, 25, 55, 19, 61, 31, 37, 37, 31, 59, 25, 31, 17, 47, 7, 37, 65, 55, 39, 49, 87, 73, 49, 41, 47, 23, 63, 89, 9
J'ignore si vous remarquez une tendance, mais il n'y a là que des chiffres impairs.
L'émission se termine avec deux appels qui ont toutes deux une mauvaise réponse: assurences et un mot étrange qui n'existe sans doute pas.
C'est suite à ces tests que j'en suis venu à cette conclusion: soit que le "système" de prise d'appel de Call TV est particulièrement défectueux (mes cours de statistiques m'ont appris que, même si ce n'est pas impossible, la probabilité que le hasard m'assigne 60 lignes impaires est incroyablement petite), soit que les gens de Call TV sont maladroitement malhonnêtes. Pendant 45 minutes, personne n'a eu la ligne sauf (comme je le prévoyais), à la toute fin de l'émission.
Que penser d'une telle émission? Incompétence ou malhonnêteté? La tendance semble malheureusement me faire pencher vers le second choix. Qu'un jeu soit "difficile", passe encore. Que ce soit absolument impossible d'avoir la ligne, et ce pendant 45 minutes, ça me semble plus que louche. Je vais probablement regarder quelques autres émissions pour constater si la tendance se maintient, mais je doute fortement qu'elle soit renversée. Dommage, le concept est différent, mais si la seule façon de faire de l'argent est d'utiliser ce genre de système, je m'abstiendrai de jouer.
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2009-01-09 - 17:10:28
Bye Bye 2008
Tout le monde aime bien écraser le Bye Bye 2008. J'admets qu'il nétait pas particulièrement impressionnant.
Par contre, je crois que le plus drôle dans cette situation est que René Angélil n'a pas apprécié (c'est le moins qu'on puisse dire) les blagues à propos de Céline Dion. Quand on y pense, ce sont parmis les râres bons sketches de cette soirée... Héhé.
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2008-02-24 - 21:27:22
Tout le monde en parle
Je crois que Guy A. Lepage se tape un petit luxe une fois par année, lors des Oscars. Il organise une émission avec des intellos qu'on ne verrait probablement pas à un autre moment durant l'année.
C'est l'impression que j'avais eu en 2007 et c'est ce qui semble être le cas cette fois encore.
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2008-01-27 - 11:16:25
Heure de gloire...
Valérie Blais aurait dû gagner. Guillaume L.-Thivierge n'était pas mauvais, mais on est loin de la performance de Valérie.
Je crois que c'est le reflet de l'état de la musique commerciale aujourd'hui. Une trop grande partie du public préfère voir un(e) ennervé(e) essayer de chanter en se garrochant à gauche et à droite. J'apprécie plutôt quelqu'un qui a du talent et qui fait vibrer l'âme avec sa voix, sans faire des steppettes.
J'espère ne pas être le seul.
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2007-12-05 - 20:50:59
Matt, la pluie et les média
Ma blonde et moi aimons bien les vidéos de Matt ("Where the hell is Matt?"). En gros, il s'agit d'un gars qui fait le tour du monde et qui se filme en train de danser. Il danse mal. C'est hilarant tout en étant étrangement touchant.
À mon grand plaisir, j'ai appris qu'il venait faire un tour à Montréal pour son troisième vidéo. Dans celui-ci, il veut être accompagné lorsqu'il danse. Je ne pouvais manquer l'occasion d'aller danser avec lui. Après tout, je danse aussi très mal.
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En attendant le moment fatidique, ma copine et moi avons constaté l'arrivée de Geneviève Borne et Dominique Arpin (et de leur caméraman). Ô Joie... Je ne raffole pas des personnalités télévisuelles et de leur incessant besoin de faire des steppettes en face d'une caméra. Enfin, ils ont tout aussi le droit d'être là que moi...
Matt nous annonce enfin que nous allons nous installer près de la porte du Musé d'art contemporain. Nous nous y installons, sous la pluie battante. Matt en premier suivi du reste de la trentaine de personnes qui n'ont pas peur des éléments. Agréablement surpris, je constate que les autres participants ont eu la politesse de se placer derrière moi. Mais juste avant que le tournage ne commence... Geneviève Borne et Dominique Arpin se garrochent devant moi. Bin coudonc.
Le groupe se pratique, la caméra tourne, le groupe danse. Nous avons tous l'air ridicules et nous rions. Une fois notre spectacle terminé, nous courrons nous protéger de la pluie. Je suis complètement détrempé. Le groupe retourne près de l'entrée de la Place des Arts et Matt nous remercie d'avoir été là. Il danse avec certains qui veulent être filmés avec lui ou, dans mon cas, pose un moment pour une petite photo.
Cette expérience était très particulière parce qu'elle m'a permis de vivre deux expériences médiatiques simultanées. La première, celle de Matt qui m'a semblé être une personne terriblement sympathique. Cet homme est une vedette de l'Internet. Ses vidéos ont été vu par des millions de personnes. Et pourtant, il est d'une humilité et d'une gentillesse presque déconcertante. Même lors du tournage de son vidéo, cette "vedette" a préféré s'effacer dans le groupe plutôt que de se placer à l'avant plan.
En opposition à cette expérience, j'ai pu voir deux "vedettes" des vieux média (la télévision), deux personnes connues de dizaines (ou centaines) de milliers de personnes me sembler désirer une certaine distance des gens qui les entourent. Et le moment venu, se placer le moins subtilement du monde devant les caméras (la leur et celle de Matt) comme pour s'assurer de leur survie médiatique.
Peut-être croyez-vous que je suis amer parce que ces personnes m'ont caché? Loin de là. Je m'attendais à faire partie d'un gros groupe et de n'être même pas visible. J'ai plutôt fait partie d'un petit groupe et ont voit probablement ma tête rebondir de haut en bas quelques secondes. Dans les deux cas, ça m'importe peu. Ce que je voulais était partager un moment avec Matt. J'aime sincèrement ses vidéos et j'avais envie contribuer à ma manière à quelque chose de beau. Mais ce soir-là, j'ai constaté un contraste particulier. La rencontre de deux média, de deux époques.
Je suis heureux de mon expérience. Je suis aussi heureux des leçons que j'ai apprises pendant ces quelques minutes.
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2007-10-16 - 20:52:24
Mireille et Sans sonnette
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En ce qui concerne Mireille et Sans sonnette, j'ai eu le plaisir de participer à l'enregistrement d'une de ces émissions lorsque j'allais à l'école primaire. Si ma mémoire est bonne, j'étais accompagné par deux compagnons de classe: David (Comtois?) et Susie. J'étais impressionné de voir à quoi ressemblait l'envers du décor et un peu déçu de constater que Sans sonnette ne prenait vie que pendant l'enregistrement (je savais que c'était une marionnette, mais n'ayant pas eu la chance de l'approcher pendant l'enregistrement, j'espérais pouvoir lui "parler" après).
Le principe était simple: Mireille montrait à ses "amis" (en studio et à la maison) à faire des bricolages alors que Sans sonnette intervenait à l'occasion. La production était toute aussi simple que le concept. Mais je me souviens avoir eu du plaisir à écouter ces émissions. Pour une raison que j'ignore, j'ai tant été marqué par cette "série" qu'environ trente années plus tard j'arrive encore à fredonner une partie du thème. C'est fou ce qui peut nous impressionner lorsque nous sommes jeunes.
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Si jamais vous vous souvenez de cette émission, j'aimerais bien que vous laissiez quelques commentaires avec vos impressions.
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